Âge : Environ 27 ans
MBTI : ENTJ (Extraversion, Intuition, Pensée, Jugement)
Ennéagramme : Type 8 avec aile 3 (le stratège dominateur)
🧠 Personnalité
- Calculateur et structuré : Mateo ne laisse rien au hasard. Il anticipe, planifie, délègue. Jamais il ne prend de risques personnels, préférant manipuler les plus désespérés.
- Charismatique et intimidant : Il sait comment parler aux jeunes des rues, comment gagner leur confiance… ou leur faire peur.
- Pragmatique jusqu’à l’insensibilité : Pour lui, un orphelin de plus ou de moins n’est qu’une variable. Ce qui compte, c’est l’efficacité.
- Invisible en surface, omniprésent en coulisse : On ne le voit que rarement sur le terrain. Son pouvoir repose sur ses réseaux, ses contacts, et son air de savoir tout sur tout.
💪 Forces
- Excellente connaissance des circuits de revente et du marché noir
- Grande capacité d’adaptation à toutes les couches sociales
- Maîtrise des rapports de pouvoir et des leviers psychologiques
- Réseau étendu dans les bas-fonds comme chez les marchands douteux
🔻 Faiblesses
- Incapacité à créer de véritables liens humains
- Trop sûr de lui, ce qui pourrait le rendre vulnérable à une trahison
- Détachement moral total : il sous-estime parfois les réactions affectives des autres
- Besoin de contrôle permanent, y compris sur des choses qu’il ne peut pas totalement maîtriser (comme des enfants)
🤝 Relations avec les personnages
- Rafael : Il sait que le garçon se méfie de lui, et il respecte cette méfiance. Il évite de le confronter directement, préférant passer par Diego.
- Diego : Il le flatte, le motive, l’utilise. Il a compris que l’audace et la fierté de Diego sont de puissants leviers.
- Lucia : Il ne la remarque même pas vraiment. Elle est un pion parmi d’autres, mais son regard le met parfois mal à l’aise.
- Esteban : Mateo ne le comprend pas bien. Il sait qu’il observe en silence, et ça ne lui plaît pas.
🗣 Manière de s’exprimer
- Voix calme, posée, presque douce — mais jamais chaleureuse
- Utilise souvent des expressions de marchand ou des métaphores commerciales
- Ne montre jamais de colère, même quand il menace
- Suggère plus qu’il n’ordonne — mais on comprend vite qu’il n’y a pas de place pour la négociation
Portrait littéraire
Mateo n’avait pas l’air menaçant à première vue. Il n’était ni grand, ni armé, ni vêtu comme un homme de pouvoir. Pourtant, personne dans les bas-quartiers de Séville ne voulait croiser son regard trop longtemps. C’était un homme aux contours flous, à la parole mesurée, au sourire trop bien poli pour être honnête. Un homme de l’ombre qui savait tout sur tout, sans qu’on sache jamais qui lui parlait.
Il portait une veste de cuir sombre, toujours propre malgré la poussière des ruelles, et une chemise de bonne coupe dont la blancheur jurait avec le reste de son apparence. Rien d’ostentatoire, mais tout était choisi. Chez lui, chaque détail comptait. Jusqu’à la bague d’argent, fine, discrète, à peine visible à qui ne savait pas regarder — et pourtant terriblement révélatrice.
Son visage était marqué par la vie, mais sans rides : plutôt une dureté taillée à coups de décisions froides et de pactes sans retour. Ses yeux, légèrement plissés, semblaient toujours jauger, peser, calculer. Mateo ne regardait jamais quelqu’un comme un égal — seulement comme un risque, un outil ou une marchandise.
Il ne courait jamais. Il n’élevait jamais la voix. Quand il parlait, c’était à voix basse, et ceux qui l’écoutaient savaient qu’il n’y aurait pas de répétition. Il parlait peu, mais chaque mot faisait mouche. Il ne vous menaçait pas : il vous laissait deviner ce qui arriverait si vous échouiez.
Dans les ruelles du port, on disait qu’il pouvait faire disparaître une cargaison… ou un enfant. Qu’il avait des accords avec des contrebandiers et quelques gardes mal payés. Mais rien ne prouvait jamais rien. Mateo n’était jamais là au moment du vol. Il n’était jamais vu avec les voleurs. Et pourtant, les épices, les bijoux, les babioles rares finissaient entre ses mains — sans bruit, sans trace.
Mateo était une silhouette floue, un écho dans les marchés de l’ombre. Un homme qui ne disait jamais non, mais qui ne disait jamais tout.
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